Les filles et les mathématiques

Les petits-déjeuners de la Secrétaire générale du Gouvernement (SGG) sont une occasion pour les cadres dirigeants qui le souhaitent de se retrouver autour de thématique de management ou en lien avec des enjeux d’actualité.

Le petit-déjeuner de rentrée accueillait, comme intervenants, Catherine Sueur, cheffe de service de l’Inspection générale des finances (IGF) et Olivier Sidokpohou, Inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR). 

Ils présentaient à deux voix le travail qu'ils ont conduit en commun et qui a donné lieu à la publication du rapport : « Filles et mathématiques : lutter contre stéréotypes, ouvrir le champ des possibles »

Une analyse chiffrée sur les constats et les causes d'où il ressort que :

•  la part de filles inscrites en études de mathématiques, physique, chimie, informatique et ingénierie (STEM) plafonne à 25 % de manière constante depuis plus de 20 ans,
• la cause principale en est le stéréotype sexiste, à l'oeuvre dans l’ensemble de la société, y compris à l’école, selon lequel « les filles ne sont pas faites pour les mathématiques »,
• cela se traduit sur les inégalités salariales et sur la croissance économique.
   

Plusieurs recommandations ont été identifiées comme : 

• accompagner les enseignantes et enseignants pour les aider à identifier les biais de genre dans certaines pratiques,
• responsabiliser les cheffes et chefs d’établissements du secondaire sur les écarts genrés d’orientation,
• renforcer les actions de « rôles modèles », en assurant que chaque classe rencontre une femme ingénieure, informaticienne, chercheuse scientifique chaque année...

Ces recommandations ont été reprises pour une large part dans un plan d’action global et ambitieux lancé par la ministre de l’Education nationale.

Nous remercions très chaleureusement les intervenants et les participants pour ce temps d'échanges, interactif et passionnant.