Retour d’expérience de gestion de crise par un cadre dirigeant : Cyclone Chido à Mayotte

En quelques heures, l'île a été lourdement frappée : bilan humain dramatique, infrastructures détruites, services essentiels à l’arrêt. Le département est dévasté.
Les services publics ont été en première ligne pour soutenir les habitants, tandis que les agents - eux-mêmes sinistrés - se sont mobilisés pour répondre aux besoins des populations.

Près d’un an après, il est possible de tirer des enseignements sur la capacité des institutions publiques à faire face et à agir.

Une spécificité, le contexte ultramarin confronté à :

• Des défis climatiques majeurs
• Des enjeux sociaux liés à la pauvreté et à l’éducation
• Des défis en matière d’immigration et de sécurité
• L'éloignement territorial
   

Comment la crise a-t-elle été gérée ? La gestion immédiate :

• Activation de la Cellule interministérielle de crise (CIC), présidée par le Premier ministre, et des ministères mobilisés quotidiennement
• Déploiement massif de moyens militaires : 1 600 policiers et gendarmes, renforts de la sécurité civile
• Traitement et sécurisation de l’approvisionnement en eau potable
• Installation d’hôpitaux de campagne
   

La gestion dans la durée : la reconstruction et la refondation toujours en cours
La Direction générale des outre-mer (DGOM) a pris le relais :

• Mise en place d’une mission interministérielle de reconstruction et de refondation
• Mobilisation de fonds pour la reconstruction
• Coopération renforcée entre les acteurs locaux autour du Préfet, en lien étroit avec les collectivités, les élus et les partenaires mahorais

Ce retour d’expérience a illustré concrètement, pour les futurs cadres dirigeants, les stratégies et les décisions prises face à une crise majeure comme celle qu’a traversée Mayotte.

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